Dana Saul's CEILING reviewed in Culture Jazz

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"...la musique se développe une ambiance globale qui s’approche d’une forme de transe fluide réalisée"

Culture Jazz reviewed Dana Saul's Ceiling. See below for a full English translation as well as the original French:

L’Appeal Du Disque - Septembre 2019
September 13, 2019
Review by Yves Dorison
Translation courtesy of Nadia Margolis

Dana Saul, like any good improvisational composer of our time, situates himself at the crossroads of jazz and contemporary music. His first album offers up a series of five perfectly homogeneous pieces. In a continuous flow that deliberately ignores classical rhythm, this music creates for itself a global atmosphere approaching a form of fluid trance, brought about with an economy of means and concern for detail revealing an original voice, to say the least. Throughout the entire recording the undulating movement advances textures where sounds and timbres converge and intermingle while unveiling seductive harmonic landscapes. The remarkable solos by trumpet player Adam O’Farrill and vibraphonist Patricia Brennan, which unfurl themselves upon the music’s basic architecture with disconcerting ease, contribute in large measure to this cd’s success. But it would be unfair to ignore the other musicians who all participate in the success of this musical adventure that most assuredly quits the beaten path. Some listeners will be thrown by this music’s free-floating quality while others will immerse themselves without a qualm. As for us, we have plunged our ears into it with great pleasure.

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Original French text:

​Dana Saul, en bon compositeur improvisateur de notre époque se situe au carrefour entre jazz et musique contemporaine. Son premier album propose une suite de cinq pièces parfaitement homogène. En un flux continu qui ignore volontairement la rythmique classique, la musique se développe une ambiance globale qui s’approche d’une forme de transe fluide réalisée avec une économie de moyens et un souci du détail pour le moins révélateur d’une voix originale. Tout au long de l’enregistrement, le mouvement ondulatoire met en avant des textures où se croisent et se mêlent sonorités et timbres en dévoilant des paysages harmoniques séduisants. Les remarquables soli du trompettiste d’Adam O’Farrill et de la vibraphoniste Patricia Brennan, déroutants d’aisance, qui se déploient sur l’architecture musicale de base sont pour une grande part dans la réussite de ce Cd. Mais il serait injuste d’gnorer les autres musiciens qui tous participent à la réussite de cette aventure musicale qui sort assurément des sentiers battus. D’aucuns seront désarçonnés par la couleur flottante de cette musique et d’autres s’immergeront dedans sans aucune peine. Nous, nous avons plongé les oreilles dedans avec un grand plaisir.